Fixer
l’horizon sous la vague il y a l’âme,
Là
où disparaît la lumière au puits se damne.
Soupir
à l’octave formé du noir des cieux
J’entends
la paix d’un cœur silencieux.
Oter
l’encre délavée de tes yeux
Et
crier ces mots d’enfant joyeux.
Au
festin de la lune j’acclame implorant
La
comète fugitive m’ignorant.
L’arc
de nos amours étendues
Arcboute ses atours pommes défendues.
L’isoloir
feutré de la conscience,
Occulte
l’arpège intellectuel de notre science.
Dégagé
de ce corps terrestre charnel,
Notre
esprit se libère du matériel pseudo éternel,
Là
jaillit à la source du repli de la méditation
La
bataille de l’infini éclat du spirituel en lévitation.
N’être
rien juste avant de naître
Nul
ne peut s’habiller du paraître,
Sans
perdre un cycle divin de renaissance
Alors
revenir de la poussière expier d’une naissance.
Archange
plus loin vers l’avenir,
Dessiner
l’ultime devenir.
Puiser
à l’aurore les mots clairs
Juste
après l’orage zébré d’éclairs.
Alors
au dernier soupir,
Comme
à la portée de musique expire…
Aux
levées des voiles pâles signatures oranges,
J’ai
glissé pour les hommes ces paroles étranges.
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