vendredi 13 juillet 2012

Femme Djinn





Mémoire tympanique,
Silence sur le front de la mer.
La brûlure au fond des rétines,
L’enfer où je piétine.
Le fantôme du passé en filigrane d’or,
Sous le sable vole mes trésors.
Le frottement du balancier,
Contre les aiguilles en acier.
Je te regarde du fond des étoiles,
Enfant perdu sur la toile.
Un bateau à la dérive cassé,
S’échoue comme fracassé.
Nue sous la lune déposée,
Ton sexe luit entreposé.

L’arbre des barbaries est mort,
Le malheur alors s’endort,
Dans ta bouche des mots inventés
L’air des anges éventés.

Djinn noir dans l’âme des damnés,
Le pendule des condamnés,
Le temps s’égrène en spires
Des lueurs sombres transpirent.

Sara-Marie, brûle son corps,
Frissonne sous le raccord
Sous la main au calice
Voltige un merveilleux délice.

Djinn oublie le temps maléfique,
Penché sur une bouche prolifique
Venue d’infinies renaissances
L’aube au féminin reconnaissante.

jeudi 12 juillet 2012

Mauvais Karma ?



Le chant des sirènes tourmente ma raison
Folie étrange où baigne l’ombre d’une oraison.
Passant sans souci comme lecteur cannibale,
Oubliez le sens premier et voyez cette cabale.
Je ne suis pas de ce monde futile du sentiment,
Guidez par une peine, une douleur qui ment.
Outrage sublime des chasseurs faussaires
Déguisés en merveilleux princes corsaires,
Pour ces femmes courbées par le poids indécent 
De la solitude et du remord de l’oubli décent.
Je ne suis pas de ces accords lyriques de la poésie
Ni de ce langage de l’amour en quête de frénésie.
Entremets flamboyants implorants l’intérêt,
Délices liés du corps pour infidèles secrets.
Laissez les costumes trompeurs du carnaval
Dans le placard aux facéties légères du festival.
La lumière vive du cosmos nourrit mon âme,
Et je préfère milles fois mon cœur qui se damne
Que les couronnes étalées de la compassion
Sans foi, élaguées de la subtile et douce passion.
Je vois la lune et sa robe de mariée éclairée,
Quand tant d’autres ne voient que le doigt étiré
Au flammes de l’espoir d’être lu par besoin d’exister,
Alors je renonce au paraître pour subsister.
Ave Marie, je ris de vos larmes en Wasserfall échevelé
Car je ne vous aime pas pour vos ébats à l’aube révélés.
La grâce ni ne s’achète ni se donne par amour,
Elle vient de soi par une longue méditation sans atour.