Encore porté par les airs nuancés d’une étoile
Je visite le baiser chamoisé d’une fille sans voile
Le sourire est éternel dans la coupe de ses lèvres
Sa peur magnifique d’emporter toutes les fièvres
De son corps charmant de l’or en filaments
Etreint mon cœur au plafond des firmaments
Tsarine joue avec ses bottes de cuir noir
Plissant le rouge secret de l’amour en miroir
D’une jupe à volants si légers de dentelles
J’essuie le parfum tissé de légères ritournelles
Sur ta bouche le rire du printemps fleurit
Mon âme n’est que fils blancs de boutons
Sous ta chemise lissée de minces cotons
Encore porté par les airs nuancés d’une étoile
Je visite le baiser chamoisé d’une fille sans voile