lundi 14 mai 2012

New York, mon amour




Un souffle d’air se brisa sur mon visage humide.
L’oracle divin accroché au ciel,
Chuchota des paroles au vent étoilé.
Les joues roses et les seins si blancs,
Tu dansais ivre le corps en bataille.
Tes mains formèrent un calice à ma soif.
La blondeur divine de tes nattes,
Tutoyant l’océan bleu de tes persiennes,
S’échoua sur le récif corail de mes yeux.
A la note de soupir le paradis fît un sourire.
Les draps rouges aspiraient tes baisers,
Brasier d’innocence et perversité enfantine.
Je lissais ton sexe mutin d’un cœur timide,
Tu riais bel éclat de lune,
Au loin les feux de New York formaient la nuit.

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